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Article rédigé par Ibtissam Hamimed

Au cours de son cursus professionnel, le coordinateur d’études cliniques est amené à travailler avec différents promoteurs sur différentes études et sur de nombreuses pathologies. Les employeurs étant de plus en plus exigeants lors des recrutements, il est souvent demandé une expérience confirmée dans une spécialité particulière telle que la cancérologie, la cardiologie etc.

L’autoformation en recherche clinique, un mal nécessaire

La polyvalence et l’autonomie sont l’une des compétences requises pour un coordinateur d’études cliniques afin d’assurer au mieux ses fonctions et de s’adapter à son environnement de travail. Si le coordinateur d’études cliniques n’a pas une connaissance absolue de l’ensemble des pathologies étudiées, ses connaissances évoluent avec l’expérience engrangée au cours des différents protocoles d’étude. Pour en savoir plus sur comment le coordinateur de recherche clinique occupe ses journées, cliquez ici Coordinateur de recherche clinique.

L’auto-formation du coordinateur d’essais cliniques concernant ces différentes pathologies est fondamentale. Il doit d’abord comprendre la pathologie avant de se pencher sur l’étude et sur les mécanismes d’action d’une molécule ou d’une prise en charge thérapeutique.

Lors de la rédaction d’un protocole d’étude, le promoteur consacre la première partie aux rappels sur la molécule et la pathologie étudiée. Il n’est pas rare que ces informations ne soient pas suffisantes lorsque la pathologie est mal connue par le coordinateur d’essais cliniques. Le plus souvent le coordinateur d’études cliniques enrichie ces données par des recherches personnelles.Ces recherches reposent sur des résumés d’anciens cours universitaires,livres de médecine et d’épidémiologie, les blogs mais aussi et surtout les cours de médecine en ligne. On y retrouve l’essentiel, les explications y sont claires et schématisées. Il ne faut pas hésiter à télécharger différents cours afin de croiser les informations et d’en maîtriser l’essentiel. Il est nécessaire d’être pragmatique et de synthétiser les informations nécessaires au bon déroulement de l’étude.

Où s’alimenter en information sur les pathologies ? Méthodologie.

Prenons l’exemple d’un technicien d’études cliniques qui doit travailler sur une étude qui concerne le cancer du poumon. Le technicien d’études cliniques devra réaliser 4 recherches distinctes : le mécanisme respiratoire, la pathologie, la molécule et enfin les traitements disponibles.

Tout d’abord il va se pencher sur l’appareil respiratoire lui-même en lisant des résumés médicaux en ligne tel que les cours d’infirmières qui restent à la fois simple et complets, par exemple http://www.ifsi-ifas-lafleche.fr/medias/document/17.pdf ou des manuels médicaux.De la même façon le coordinateur d’études cliniques doit se renseigner sur la pathologie traitée cette fois ci en se référant à des cours de médecine en ligne qui sont faciles d’accès sous le format PDF http://www.medecine.ups-tlse.fr/DCEM2/module12/Module157_MZS/157_poly_tum_poumon.pdf, des sites d’association comme https://www.maipoumons.org/blog mais aussi des sites de diverses fondations« Fondation ARC ». Il existe en France différentes associations prenant en charge des pathologies diverses, le lien suivant regroupe certains d’entre eux  https://www.france-assos-sante.org/reseau/associations-membres/, il existe parfois des groupes d’associations. Dans le domaine de l’oncologie certains instituts et fédérations comme l’institut CURIE et la Fédération nationale des Centres de lutte contre le cancer UNICANCER mettent en place des plateformes riches en informations utiles. Le coordinateur d’études cliniques doit par la suite se renseigner sur la molécule de l’étude en se référant à la brochure investigateur en première intention. Aussi aux articles disponibles sur des sites internet de revues scientifiques comme les sites NATURE et NCBI  https://www.nature.com/subjects/cancer-immunotherapy,https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6333045/. Cette recherche est primordiale spécifiquement si la molécule est testée en phase I et qu’il s’agit d’une première administration chez l’homme. Il existe de multiples revus qui publient des données plus au moins spécialisés comme : Blood, Haematologica, France Hémato ect …

Le bon relationnel avec le médecin peut aider le coordinateur d’études cliniques à optimiser et approfondir ses recherches en identifiant par exemple les événements indésirables les plus fréquent ou les tests réalisés avant avec la même molécule dans d’autres études. Il est nécessaire que le coordinateur d’études cliniques consacre du temps à la recherche des différentes prises en charge disponibles sur le marché et aux recommandations habituelles dédiées à la pathologie étudiée, Cela afin de comprendre où se situe la nouveauté du traitement testé. Le site de la haute autorité de santé (HAS)héberge des informations quant à la prise en charge habituelle de la pathologie. Il existe aussi des liens qui traitent l’actualité des pathologies https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/pneumologie

Certains sites constituent une encyclopédie dans un domaine d’intervention particulier comme ARCAGY qui traite tous les cancers de la femme.

Il n’est pas rare que des centres hospitaliers proposent des séances de formations une fois par mois selon un calendrier prédéfini.Ces formations sont une excellente opportunité de parfaire ses connaissances et c’est aussi l’occasion pour les techniciens d’études cliniques, d’échanger avec des investigateurs et des infirmiers concernant un thème convenu auparavant. Dans les essais cliniques, les formations sont un moyen efficace pour renforcer ses connaissances et maîtriser les points fondamentaux du métier de technicien d’études cliniques, les bonnes pratiques cliniques BPC sont une base nécessaire.

Au cours de l’étude, le technicien d’études cliniques peut compter sur l’investigateur pour répondre à ses interrogations sur des thèmes médicaux et l’aider à comprendre les effets de la molécule.

Il est nécessaire de garder à l’esprit qu’un technicien d’études cliniques qui maîtrise le contexte lié à la pathologie, comprendra mieux son étude et respectera plus facilement le protocole.

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Si tu as des questions sur le métier d’attaché de recherche clinique ou sur une carrière dans la recherche clinique, tu peux la mettre dans les commentaires ci-dessous. Nous te répondrons dans les plus brefs délais. {:}{:en}

Article written by Ibtissam Hamimed

In the course of his or her professional career, the clinical study coordinator is required to work with different sponsors on different studies and on numerous pathologies. Employers are becoming more and more demanding when recruiting, so it is often required to have proven experience in a particular speciality such as oncology, cardiology etc.

Self-training in clinical research, a necessary evil

Versatility and autonomy are one of the skills required of a clinical study coordinator in order to best perform his/her duties and adapt to his/her work environment. Although the clinical study coordinator does not have an absolute knowledge of all the pathologies studied, his/her knowledge evolves with the experience gained during the various study protocols. To find out more about how the clinical research coordinator occupies his or her days, click here Clinical Research Coordinator.

The clinical trial coordinator’s self-training regarding these different pathologies is fundamental. He or she must first understand the pathology before looking at the study and the mechanisms of action of a molecule or therapeutic management.

When writing a study protocol, the sponsor devotes the first part to reminders about the molecule and the pathology under study. It is not uncommon for this information to be insufficient when the pathology is poorly known by the clinical trial coordinator. These searches are based on summaries of former university courses, books on medicine and epidemiology, blogs, but also and above all online medical courses. These searches are based on summaries of former university courses, medical and epidemiology books, blogs, but also, and above all, online medical courses, and are clear and concise. One should not hesitate to download different courses in order to cross-reference information and master the essentials. It is necessary to be pragmatic and to synthesize the information necessary for the good progress of the study.

Where to get information on pathologies? Methodology.

Let’s take the example of a clinical studies technician who has to work on a study involving lung cancer. The clinical studies technician will have to carry out 4 distinct searches: the respiratory mechanism, the pathology, the molecule and finally the available treatments.

First of all he will look at the respiratory system itself by reading online medical summaries such as nursing courses that remain both simple and complete, for example http://www.ifsi-ifas-lafleche.fr/medias/document/17.pdf or medical manuals. Similarly the clinical studies coordinator must find out about the pathology being treated this time by referring to online medical courses that are easily accessible in PDF format http://www.medecine.ups-tlse.fr/DCEM2/module12/Module157_MZS/157_poly_tum_poumon.pdf, association sites such as https://www.maipoumons.org/blog but also sites of various « ARC Foundation » foundations. There are in France different associations taking care of various pathologies, the following link groups together some of them https://www.france-assos-sante.org/reseau/associations-membres/, there are sometimes groups of associations. In the field of oncology some institutes and federations such as the CURIE institute and the National Federation of Cancer Centres UNICANCER set up platforms rich in useful information. The coordinator of clinical studies must then find out about the molecule in the study by referring to the first-line investigator’s brochure. Also the articles available on the websites of scientific journals such as NATURE and NCBI https://www.nature.com/subjects/cancer-immunotherapy,https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6333045/. This research is essential specifically if the molecule is being tested in phase I and is being administered for the first time in humans. There are many journals that publish more or less specialized data such as: Blood, Haematologica, France Hémato ect …

The good relationship with the doctor can help the clinical studies coordinator to optimize and deepen his research by identifying for example the most frequent adverse events or the tests performed before with the same molecule in other studies. It is necessary for the clinical study coordinator to spend time researching the different treatments available on the market and the usual recommendations for the pathology being studied, in order to understand where the novelty of the treatment being tested lies. The site of the French National Authority for Health (HAS) hosts information on the usual treatment of the disease. There are also links that deal with the latest news on pathologies https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/pneumologie.

Some sites constitute an encyclopedia in a particular field of intervention such as ARCAGY which treats all women’s cancers.

It is not uncommon for hospitals to offer training sessions once a month according to a predefined schedule. These training sessions are an excellent opportunity to perfect one’s knowledge and it is also an opportunity for clinical study technicians to exchange with investigators and nurses on a previously agreed theme. In clinical trials, the training courses are an effective way to reinforce one’s knowledge and master the fundamental points of the clinical trial technician’s job, GCP Good Clinical Practice is a necessary basis.

During the study, the clinical trial technician can count on the investigator to answer his questions on medical topics and help him to understand the effects of the molecule.

It is necessary to keep in mind that a clinical studies technician who masters the context related to the pathology, will better understand his study and will more easily respect the protocol.

 

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If you have questions about being a clinical research associate or a career in clinical research, you can put them in the comments below. We will respond to you as soon as possible. {:}

4 Comments

  • AUDIT dit :

    Bonjour, j’ai une question à laquelle, je pense, votre blog n’a pas repondu. Je suis actuellement en L3 biologie cellulaire et physiologie et j’aimerai me tourner vers la recherche clinique!
    J’hésite entre faire un master recherche clinique ou alors, la, directement, aller faire une des formations ARC ouverte aux Bac+3 et qui propose un stage.
    Le gros point d’interrogation est pour moi au niveau des salaires apres X années, j’imagine bien qu’un bac+5 sera mieux payé mais dans quelles limites ? La différence bac+3/bac+5 est elle vraiment important ?
    Je vous remercie par avance pour vos réponses et vous souhaite une excellente journée !
    Cordialement, Emmanuelle AUDIT

    • audit dit :

      Bonjour, je pense que vous n’avez pas vu mon commentaire, serait il possible d’avoir une réponse ? Merci beaucoup, passez une belle journée

      • Vanessa Montanari dit :

        Bonjour, je l’ai vu, mais je voulais en faire un podcast car c’est une question très intéressante 🙂
        Merci,

        Vanessa

    • Vanessa Montanari dit :

      Bonjour, un podcast va être publié prochainement à ce sujet. reste à l’écoute sur Linkedin. Merci, vanessa

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