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Vous êtes ARC, chef de projet ou TEC et vous êtes tenté par l’aventure du free-lance ? Voici une vidéo « stratégie » où je vous donne quelques idées pour vous décider.
Bonjour à tous, c’est Vanessa Montanari du blog de la recherche clinique. Aujourd’hui, je vais répondre à une nouvelle question : est-ce que je devrais devenir freelance ?
Donc, comme vous savez, moi j’ai débuté en tant qu’ARC salariée et puis j’ai fait différents types de missions dans des CRO, notamment ARC Lead, ARC moniteur, soumissions réglementaires etc … Et puis, ce qui s’est passé c’est que quand j’ai eu mon premier enfant, j’ai décidé de devenir freelance. J’avais en fait l’objectif de pouvoir concilier vie familiale et vie professionnelle. Je me disais que je pourrais travailler moi, en étant freelance en gagnant plus et je pensais que ça aurait été un peu plus simple. Je voudrais vous dire que si vous avez envie d’être freelance, il ne faut pas le faire en espérant fuir quelque chose. Si votre objectif c’est fuir, … je ne sais pas … fuir des collègues, fuir une mauvaise ambiance, si votre objectif est de fuir quelque chose, c’est non. Si votre objectif c’est d’être plus libre, oui mais … En fait, quand on est freelance, on est plus libre en effet.
On est plus libre de choisir ses clients, on est libre de son emploi du temps, mais en réalité, on n’est pas si libre que ça. Pourquoi je dis qu’on n’est pas si libre que ça parce qu’on a souvent un stress comme une épée Damoclès en fait au dessus de la tête, en se disant oui mais je n’accepte pas cette mission, est-ce que je vais en trouver une autre ? On a la peur en fait, on a un petit peu la peur de manquer. On peut arriver en fait dans des petites dérives où on va avoir tendance à prendre trop de travail et on va se retrouver peut-être encore plus chargé que quelqu’un qui serait salarié. Donc, pour être freelance, il faut avoir quand même une bonne maîtrise de soi-même pour pouvoir gérer plus facilement tout ce qui est stress financier même s’il y a des missions, il peut y avoir ce stress.
En plus, Il faut aussi avoir de bonnes capacités commerciales, de bonnes capacités de communication pour pouvoir se vendre et trouver de manière régulière de nouvelles missions. Il faut savoir qu’entre entre deux missions, il peut y avoir un espace de un mois à un mois et demi avant de pouvoir retrouver une nouvelle mission si vous êtes un bon commercial. ça peut être plus long pour certaines personnes, donc il va falloir jongler entre l’intermission, c’est-à-dire commencer une mission alors qu’une autre n’est pas finie, alors qu’on est peut-être à plein temps ou à 80% de son temps. Donc, ce sont des périodes qui ne sont pas forcément difficiles et contrairement à ce qu’on croit, être freelance n’est pas forcément synonyme d’un équilibre vie personnelle et vie professionnelle. Donc là, je vous donne les aspects plutôt négatifs de l’histoire, mais cependant, il y a beaucoup d’aspects positifs dans le sens où on est vraiment quand même libre, libre de ses décisions, libre de ses choix et libre aussi de ses tarifs. Être freelance, ça permet également d’augmenter son salaire, voire de le faire doubler. Donc, c’est quand même assez plaisant et positif.
Finalement, si on s’organise bien, on peut travailler moins en réalité. Donc, si la question est : est-ce que je dois devenir freelance ? Déjà, posez-vous la question, est-ce que vous vous sentez les épaules pour supporter le fait d’être indépendant. Il faut également savoir qu’en étant freelance, on ne touche pas de chômage. Donc, il vous faut prendre une assurance privée qui est quand même assez onéreuse, qui coûte en moyenne 1000 euros par an. Sinon, s’il n’y a pas de travail, il n’y a pas de chômage et vous n’avez aucun support. Donc, il faut mettre de l’argent de côté, il faut aussi garder de l’argent pour la retraite puisque la retraite des freelances est très basse donc il va falloir mettre de côté et penser d’ores et déjà à sa retraite en se faisant une retraite privée, ce qu’on appelle loi madelin ou alors faire des placements financiers pour pouvoir préparer sa retraite.
Donc, ce n’est pas si simple d’être freelance, donc il faut bien y réfléchir. N’hésitez pas à en discuter avec des personnes qui le sont déjà, qu’ils soient ARC ou pas et puis, si vraiment, après avoir pesé le pour et le contre, vous voyez que que ça vous ça vous tente, alors lancez-vous ! Il faut savoir que de toutes les façons, si vous vous lancez et qu’après ça ne marche pas, on est quand même en recherche clinique; si vous avez une expérience suffisante, c’est-à-dire au moins 4-5 ans, il faut savoir que vous n’auriez pas trop de difficultés à retrouver un emploi d’ARC surtout si vous avez travaillé à l’international, pour des grosses CRO, il n’y aura pas de problème. Donc, vous ne prenez pas vraiment trop de risques en fonction de la qualité de votre CV. Donc, je vous souhaite une bonne journée et puis faites le bon choix.
Au revoir !
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You are an ARC, project manager or TEC and you are tempted by the adventure of freelance work? Here is a « strategy » video where I give you some ideas to help you decide.
Hi, everyone, this is Vanessa Montanari from the clinical research blog. Today I’m going to answer a new question: Should I become a freelancer?
So, as you know, I started as a salaried CRA and then I did different types of missions in CROs, including CRA Lead, CRA monitor, regulatory submissions etc …
And then, what happened is that when I had my first child, I decided to become a freelancer. I actually had the objective to be able to reconcile family life and professional life. I thought I could work myself, freelancing and earning more and I thought it would be a little easier.
I would like to tell you that if you want to be a freelancer, you shouldn’t do it hoping to run away from something. If your goal is to run away, … I don’t know … running away from colleagues, running away from a bad atmosphere.
If your objective is to run away from something, it’s bad reason
. If your goal is to be freer, yes, but … Actually, when you’re freelance, you’re freer indeed. You’re freer to choose your clients, you’re freer to choose your schedule. But the truth is: you’re not really that free.
Why do I say that we are not that free? Because we often have a stress like a Damocles sword over our heads, by saying if I don’t accept this mission, am I going to find another one?
We’re afraid, actually, we’re a little bit afraid of missing out. We can actually end up in small drifts where we’ll tend to take on too much work and we’ll end up maybe even more loaded than someone who would be on salary.
So, to be a freelancer, you must have good self-control in order to be able to manage more easily all the financial stress, even if there are missions, there can be this stress.
In addition, you also need good business skills, good communication skills to be able to sell and find new missions on a regular basis
You should Know that between two missions, there can, be a gap of one month to a month and a half before you can find a new mission if you are a good salesman. It can take longer for some people. So, you have to juggle between intermission, that means starting a mission while another is not finished. You may be full time or 80% of your time.
So, these are times that are not necessarily difficult, but contrary to what we believe, being freelance is not necessarily synonymous with a balance between personal and professional life
So here I give you the rather negative aspects of the story, but there are many positive aspects in the sense that you are really free, free of your decisions, free of your choices and also free of your rates. Being a freelancer also allows you to increase your salary, even double it.
So it’s still quite pleasant and positive. Finally, if you organise yourself well, you can actually work less. So, if the question is: Should I become a freelancer? First of all, ask yourself the question, do you feel you have the shoulders to support being freelance? It is also important to know that being freelance does not mean you are unemployed. Therefore, you need to take out private insurance, which is quite expensive, costing on average 1000 euros per year. Otherwise, if there is no work, there is no unemployment and you have no support. So, you have to put money aside, you also have to keep money for retirement, because the freelance pension is very low, so you will have to put money aside and start thinking about your retirement now by taking out a private pension, what is known as the Madelin law, or by making financial investments in order to be able to prepare your retirement.
So it’s not that simple to be a freelancer, so you have to think about it.
Don’t hesitate to discuss it with people who are already freelancers, whether they are CRA or not, and if, after weighing up the pros and cons, you see that you’re tempted, then go for it! If you have sufficient experience, that is to say at least 4-5 years, you should know that you wouldn’t have too much difficulty finding a job as a CRA, especially if you’ve worked internationally, for big CROs, there won’t be any problem. So you don’t really take too many risks based on the quality of your CV.
So I wish you a good day and then do the right things!.
Bye!
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