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IA medecin qui fait de la recherche clinique

Solutions IA pour petites CRO et structures cliniques

L’Intelligence Artificielle (IA) est là, et elle bouscule tout, même dans notre monde ultra-réglementé. Que vous soyez dans une petite CRO, une PME Biotech, ou une équipe opérationnelle (ARC, TEC, Contract Specialist), l’IA est une chance folle de gagner du temps et de la cohérence.

Mais avouons-le : entre le RGPD, l’ICH E6(R3) et ce fameux AI Act européen qui arrive, on peut vite se sentir perdu. Où est la limite ? Où l’IA devient-elle un risque majeur pour la sécurité de nos patients et de nos essais ?

On a décortiqué ensemble tous les pièges, de la sécurité de Copilot à la classification hyper stricte de vos protocoles. Ce guide est votre boussole pratique pour avancer en toute confiance.

On va voir ensemble :

  • Quels outils choisir et comment les verrouiller ?
  • Quelles sont les données que vous devez ABSOLUMENT protéger ?
  • Comment vous préparer dès aujourd’hui aux futures inspections ?

L’IA : Votre super-alliée sur le terrain en recherche clinique

L’IA n’est pas là pour vous remplacer, mais pour vous soulager de ces tâches qui vous prennent trop de temps. Regardez où elle peut vous faire gagner des heures :

Rôle Ce que l’IA peut faire de mieux (et vite !)
ARC / CRA Préparer vos rapports de monitoring avec une structure parfaite ; Créer des check-lists de visite sur mesure ; Vous aider à bien classer les déviations selon l’ICH.
Clinical Site Coordinators (CSC) Rédiger des procédures claires pour la saisie des eCRF ; Préparer des guides de formation pour les centres ; Vous aider à répondre aux queries du data management.
Contract Specialists Adapter vos modèles de contrats de site (CTA) aux lois locales (assurances, données) ; Comparer deux versions de contrat pour trouver les changements risqués.
Qualité Rédiger des non-conformités bien structurées ; Synthétiser et mettre à jour vos SOPs ; Vous aider à construire un plan CAPA robuste.
Formateurs en Recherche Clinique Concevoir des plans de formation modulaires et engageants ; Générer rapidement des quiz et des exercices de validation des connaissances ; Transformer des mises à jour réglementaires complexes (AI Act, ICH) en supports pédagogiques simples.

Sécurité des données en recherche clinique : La grande question de confiance

Quand on travaille avec l’IA, la première chose à faire est de tracer une ligne rouge claire.

1. Le Piège des IA Publiques

Fuyez ! Les outils comme ChatGPT, Claude ou Gemini sont super pour vos recettes de cuisine ou vos vacances, mais jamais pour vos documents cliniques.
Le risque est trop grand : vos données peuvent être utilisées pour réentraîner le modèle, menaçant la confidentialité et la Propriété Intellectuelle (PI) de votre entreprise. On s’en sert pour la formation, point final.

2.Microsoft Copilot : Votre allié, mais attention aux permissions !

Copilot est génial car vos données restent normalement dans l’environnement sécurisé de Microsoft (isolé du grand public). Mais il y a un piège que beaucoup oublient :
Copilot voit tout ce que VOUS voyez. Si vous avez accès à un document sensible, l’IA aussi.
Le danger ? Il vient des permissions mal gérées ! Si un vieux contrat ou un protocole est mal rangé dans un dossier accessible par tout le monde, Copilot le trouvera si quelqu’un le lui demande.

Notre Check-list Sécurité (pour dormir sur vos deux oreilles) :

  • Créez des « zones sûres » : Limitez l’accès de Copilot en créant des espaces SharePoint uniquement pour les documents approuvés (SOPs publiques, check-lists génériques).
  • Interdiction formelle : Utilisez les outils de sécurité M365 pour interdire explicitement à Copilot de chercher dans les dossiers qui contiennent des données patients ou des contrats critiques.

3.Solutions « On-Premise » : Le contrôle absolu (mais cher)

Les solutions « on-premise » (sur vos propres serveurs) offrent le contrôle total. C’est le niveau de sécurité maximal, car aucune donnée ne quitte votre infrastructure. C’est l’idéal, mais souvent trop coûteux pour les petites structures.

La Classification : Définir ce qui est VITAL

On a décidé ensemble que la prudence est de mise. Le risque sur la PI ou les données personnelles ne disparaît pas après la validation.

Niveau Types de Données (Exemples) Ce que vous devez faire
❌ NIVEAU CRITIQUE Données patients identifiantes (RIB) ; Protocole contenant des éléments confidentiels (non rendu public); Contrats de site et conventions (négociés ou finalisés) ; Propriété intellectuelle stratégique (molécule, données brutes). Interdiction absolue d’utilisation avec l’IA. Ces données sont trop sensibles.
⚠️ NIVEAU ÉLEVÉ Rapports de monitoring pseudonymisés et validés ; Documents d’étude critiques anonymisés (hors Protocole et Contrat) ; Procédures internes très confidentielles. Usage restreint et toujours suivi d’une validation systématique et traçable.
✅ NIVEAU STANDARD Références publiques (Guidelines ICH-GCP, réglementations) ; Check-lists de formation génériques. Usage autorisé pour l’aide à la productivité, mais toujours avec vérification humaine.

Prompt Engineering pour la recherche clinique : Comment parler à l’IA en expert

L’IA ne fait pas de miracles. Elle est bonne si le prompt (la requête) est bon. En RC, on doit exiger une rigueur réglementaire.

1. Few-Shot Learning : L’IA apprend le format Qualité

Donnez à l’IA des exemples de documents validés pour qu’elle reproduise le format strict d’un document clinique.

Exemple :
« Voici 3 exemples de rapports de monitoring validés. Respecte leur format exact. Maintenant, génère un rapport similaire pour la visite de monitoring du [DATE] sur le site [PSEUDONYMISÉ]. »

2. Chain-of-Thought (CoT) : Exiger la justification !

Demandez à l’IA de détailler son processus de réflexion avant de donner la réponse. C’est la preuve de sa logique.

Exemple :
« Agis comme un ARC senior. Analyse cette déviation étape par étape : 1) Évaluer d’abord l’impact sur la sécurité du participant. 2) Évaluer ensuite l’impact sur l’intégrité des données. 3) Donne la classification finale selon ICH-GCP. Justifie ta classification en citant tes étapes précédentes. »

3. Séparer le fond et la forme

L’IA a du mal avec les tableaux complexes, les logos d’entreprise et les formats Word spécifiques. Notre conseil pratique : Utilisez l’IA pour le contenu (le fond), et faites la mise en page finale à la main. C’est plus sûr et ça vous fait gagner du temps de relecture inutile.

Le point de bascule : Agir en tant qu’humain, pas en robot

L’AI Act européen arrive, et il nous force à nous poser LA question : l’IA prend-elle la décision à ma place ?

Usages « à Haut Risque » : Le danger des décisions automatisées

Si l’IA prend une décision qui, si elle est fausse, pourrait impacter la sécurité du patient ou la validité de l’essai, c’est « à haut risque ». Vous devez l’éviter :

Usage Potentiellement « Haut Risque » Pourquoi c’est un risque majeur en RC
Prise de décision clinique (dose/traitement). Un algorithme qui modifie la posologie d’un patient. Le risque sur la sécurité est immédiat.
Correction automatique des données primaires. Un outil qui corrige sans validation humaine. Vous compromettez l’intégrité des données (manquement aux BPC).
Identification automatique d’EIG non reporté. L’IA décide que ce n’est pas un EIG. En cas d’erreur, c’est une non-conformité critique aux obligations de notification.

Exporter vers Sheets
Le principe à retenir : Si l’IA prend la décision à votre place concernant la sécurité d’un patient ou la validité des données primaires, c’est « à haut risque ». Si elle vous aide simplement à rédiger ou analyser l’information, c’est « acceptable ».

La Gouvernance : Votre preuve de professionnalisme

L’IA est un formidable outil, mais la rigueur absolue doit rester humaine.

Framework de validation des outputs IA

  • Principe des « 4 yeux » : Tout output IA (le résultat généré) doit être validé par un humain qualifié et documenté.
  • Registre de traçabilité obligatoire : Vous devez conserver la preuve de votre travail pour les inspections. Enregistrez : le prompt utilisé, l’output généré, et surtout, les modifications faites par l’expert humain.

Déclinaison des procédures par métier (Le maillon essentiel !)

L’erreur à ne pas faire est de créer une seule « SOP IA » générale. Chaque rôle a des risques différents, et vos procédures doivent le refléter pour être réellement efficaces.

Rôle Exemple de règle spécifique à intégrer dans la procédure métier
ARC / CRA Interdiction d’utiliser l’IA pour synthétiser des notes de monitoring avant leur validation humaine, afin de garantir l’exhaustivité des données de sécurité.
Contract Specialists Obligation de faire valider par le service juridique toute clause contractuelle générée ou modifiée par l’IA, quel que soit le niveau de risque perçu.
Qualité Exigence d’intégrer dans l’analyse CAPA le rôle de l’IA (si elle a été utilisée) pour éviter les biais cognitifs dans l’identification de la cause racine.

Préparation aux inspections (2025-2026)

Anticipez l’AI Act : Mettez en place un système de gestion qualité dédié à l’IA.
Documentation obligatoire : Créez des procédures d’utilisation IA, un registre de formation, et surtout, votre analyse des risques spécifique à l’IA.

Conclusion : À vous de jouer !

L’IA nous offre l’opportunité de nous recentrer sur ce qui compte vraiment : l’expertise, le jugement clinique, et la relation humaine.
Pour que l’IA devienne votre meilleur allié, vous devez la maîtriser avec une rigueur absolue.

Les 10 commandements de l’IA en Recherche Clinique :

  • Jamais de données patients identifiantes tu ne transmettras.
  • Tout output IA par un humain qualifié tu valideras.
  • Ta gouvernance IA avant tout déploiement tu établiras.
  • Les logs et la traçabilité religieusement tu conserveras.
  • Tes équipes au prompt engineering tu formeras.
  • Les environnements par niveau de sensibilité tu sépareras.
  • L’AI Act européen dès maintenant tu anticiperas.
  • Tes procédures par métier tu déclineras.
  • La sécurité de bout en bout tu configuras.
  • L’inspection réglementaire tu prépareras.

L’IA ne remplace pas l’expertise humaine, mais elle la démultiplie. Alors, êtes-vous prêt à franchir ce nouveau cap en toute sécurité ?

Découvrez notre article sur « la recherche clinique 2.0« , thème similaire.

⚠️ Disclaimer

Cet article a pour objectif de fournir une information générale et pédagogique sur l’utilisation potentielle de l’intelligence artificielle (IA) dans le cadre de la recherche clinique.
Il ne constitue pas une recommandation réglementaire ni une directive opérationnelle.

L’IA mentionnée ici est présentée comme un outil d’aide pour simplifier certaines tâches administratives ou organisationnelles, et ne saurait en aucun cas se substituer à la vigilance, à l’expertise ou aux responsabilités réglementaires des professionnels de recherche clinique (ARC, TEC, investigateurs, promoteurs, etc.).

Chaque structure reste responsable de vérifier la conformité réglementaire (ICH-GCP, EMA, FDA, RGPD, HIPAA…) avant d’intégrer toute technologie dans ses processus.

IA at medicinal clinic research

Hello everyone and welcome!

Artificial Intelligence (AI) is here, and it’s shaking things up—even in our ultra-regulated world. Whether you’re in a small CRO, a biotech SME, or part of an operational team (CRA, Clinical Site Coordinator, Contract Specialist), AI is an incredible opportunity to gain both time and consistency.

But let’s be honest: between GDPR, ICH E6(R3), and the upcoming European AI Act, it’s easy to feel lost. Where’s the line? At what point does AI become a major risk for patient safety and trial integrity?

We’ve broken down the pitfalls—from Copilot’s security challenges to the strict classification of your protocols. This guide is your practical compass to move forward with confidence.

We’ll explore together:

  • Which tools to choose and how to secure them
  • Which data you MUST protect at all costs
  • How to prepare today for future inspections

AI: Your Super Ally in the Field

AI is not here to replace you—it’s here to take the weight off repetitive tasks that drain your time. Here’s where it can save you hours:

Role What AI Does Best (and Fast!)
CRA Draft monitoring reports with perfect structure; Create tailored visit checklists; Help classify deviations according to ICH.
Clinical Site Coordinators (CSC) Write clear procedures for eCRF entry; Prepare training guides for sites; Help respond to data management queries.
Contract Specialists Adapt site CTA templates to local laws (insurance, data); Compare contract versions to spot risky changes.
Quality Write well-structured deviations; Summarize and update SOPs; Build a strong CAPA plan.
Clinical Research Trainers Design modular, engaging training plans; Quickly generate quizzes and knowledge checks; Turn complex regulatory updates (AI Act, ICH) into simple learning materials.

Data Security: The Big Trust Question

When working with AI, the first step is drawing a clear red line.

1. The Public AI Trap

Avoid it! Tools like ChatGPT, Claude, or Gemini are great for cooking recipes or planning holidays—but never for clinical documents.
The risk is too high: your data may be used for model retraining, threatening confidentiality and your company’s Intellectual Property (IP). Use them for personal learning only, nothing else.

2. Microsoft Copilot: Your Ally, With a Caveat

Copilot is great because your data usually stays within Microsoft’s secure environment (not exposed to the public). But here’s the catch:
Copilot sees everything YOU can see. If you have access to a sensitive file, so does AI.
The danger? Poorly managed permissions! If an old contract or protocol is dumped in a folder open to all, Copilot will find it if someone asks.

Our Security Checklist (for peace of mind):

  • Create “safe zones”: Restrict Copilot’s access by setting up SharePoint spaces only for approved docs (public SOPs, generic checklists).
  • Strict bans: Use M365 security settings to explicitly block Copilot from searching folders with patient data or critical contracts.

3. On-Premise Solutions: Full Control (But Expensive)

On-premise setups (on your own servers) give maximum security—no data leaves your infrastructure. Perfect for control, but often too costly for small organizations.

Classification: Defining What’s VITAL

Caution is essential. Risks around IP or personal data don’t disappear after validation.

Level Data Types (Examples) What to Do
❌ CRITICAL Patient identifiers (bank details); Protocols with confidential elements (not public); Site contracts and agreements (drafted/finalized); Strategic IP (molecule, raw data). Absolutely forbidden to use with AI. Too sensitive.
⚠️ HIGH Pseudonymized/validated monitoring reports; Critical anonymized study docs (not protocol/contract); Highly confidential internal procedures. Limited use, always followed by systematic, traceable human validation.
✅ STANDARD Public references (ICH-GCP guidelines, regulations); Generic training checklists. Allowed for productivity support, but always with human review.

Prompt Engineering: How to Talk to AI Like an Expert

AI doesn’t work miracles—it’s only as good as your prompt. In clinical research, regulatory rigor is non-negotiable.

Few-Shot Learning: Teach AI the Quality Format

Feed AI validated document samples so it mimics the strict structure of clinical docs.

Example:
« Here are 3 examples of validated monitoring reports. Follow their exact format. Now generate a similar report for the monitoring visit on [DATE] at site [PSEUDONYMIZED]. »

Chain-of-Thought (CoT): Demand Justification!

Ask AI to explain its reasoning before giving the answer. Proof of logic is essential.

Example:
« Act as a senior CRA. Analyze this deviation step by step: 1) Assess impact on participant safety. 2) Assess impact on data integrity. 3) Give the final ICH-GCP classification. Justify your choice using the previous steps. »

Separate Content from Layout

AI struggles with complex tables, corporate logos, and Word templates. Practical tip: use AI for content (text), then finalize formatting manually. Safer and saves re-reading time.

The Tipping Point: Acting as a Human, Not a Robot

The European AI Act is coming, and it forces us to ask: Is AI making the decision for me?

High-Risk Uses: The Danger of Automated Decisions

If AI makes a decision that—if wrong—could impact patient safety or trial validity, it’s high-risk. Avoid these:

Potential High-Risk Use Why It’s a Major Risk in Clinical Research
Clinical decision-making (dose/treatment). An algorithm adjusting patient dosage. Immediate safety risk.
Automatic correction of primary data. Tool changes data without human validation. Data integrity compromised.
Automatic detection of unreported SAEs. AI decides it’s not an SAE. If wrong, you breach critical reporting obligations.

Key takeaway: If AI replaces your decision on patient safety or primary data validity, it’s high-risk. If it simply helps you write or analyze information, it’s acceptable.

Governance: Your Proof of Professionalism

AI is powerful, but absolute rigor must remain human.

Framework for Validating AI Outputs

  • Four-Eyes Principle: Every AI output must be reviewed by a qualified human and documented.
  • Traceability Register: Keep proof for inspections—save the prompt, the AI output, and the human expert’s edits.

Role-Specific SOPs (Essential!)

Don’t create a one-size-fits-all “AI SOP.” Each role has different risks. Procedures must reflect that.

Role Example of Role-Specific Rule
CRA Ban AI use for summarizing monitoring notes before human validation, to guarantee safety data completeness.
Contract Specialists Require legal department validation of all AI-generated or modified clauses—regardless of perceived risk.
Quality CAPA analysis must record whether AI was used, to prevent cognitive bias in root cause analysis.

Preparing for Inspections (2025–2026)

Anticipate the AI Act: Implement a quality management system for AI.
Mandatory documentation: Draft AI-use procedures, training logs, and your AI-specific risk analysis.

Conclusion: Your Turn!

AI gives us the chance to refocus on what truly matters: expertise, clinical judgment, and human relationships.
To make AI your strongest ally, you must master it with absolute rigor.

The 10 Commandments of AI in Clinical Research:

  • Never transmit identifiable patient data.
  • Always validate AI outputs with a qualified human.
  • Establish AI governance before deployment.
  • Keep logs and traceability religiously.
  • Train teams in prompt engineering.
  • Separate environments by data sensitivity.
  • Anticipate the European AI Act now.
  • Tailor procedures by role.
  • Configure end-to-end security.
  • Prepare for regulatory inspections.

AI does not replace human expertise—it amplifies it. So, are you ready to take this next step safely?

Discover our article on « Clinical research 2.0« , english version available.

⚠️ Disclaimer

This article is intended to provide general and educational information about the potential use of artificial intelligence (AI) in clinical research.
It does not constitute regulatory guidance or operational directives.

AI is presented here as a support tool to simplify certain administrative or organizational tasks, and should in no way replace the vigilance, expertise, or regulatory responsibilities of clinical research professionals (CRAs, Study Coordinators, Investigators, Sponsors, etc.).

Each organization remains responsible for ensuring regulatory compliance (ICH-GCP, EMA, FDA, GDPR, HIPAA…) before integrating any technology into its processes.

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