How to become a freelance CRA ? (Part 2)
Merci de cliquer sur le lien ci-dessous, si vous n’avez pas lu la première partie : Comment devenir ARC Freelance – Partie 1
Comment devenir ARC Freelance? Cet article vous donnera des pistes concernant le profil des clients, comment trouver des clients, la rémunération d’un ARC freelance et les différents statuts juridiques.
Quel type de clients est à la recherche d’ARC freelance ?
Les clients sont assez variés. On retrouve des laboratoires pharmaceutiques et de dispositifs médicaux, des CROs françaises ou étrangères, des groupes coopérateurs ou encore des hôpitaux.
Est-ce qu’il est facile de trouver des missions ? Comment trouver des missions d’ARC freelance?
Tout va dépendre de votre tempérament commercial, de vos compétences professionnelles dans le métier d’attaché de recherche clinique car il va falloir se vendre auprès de différents acteurs. On ne peut pas dire qu’il soit ni facile, ni difficile de trouver des missions, il faut surtout bien organiser sa prospection et avoir un bon carnet d’adresses. On trouve des missions dans son propre réseau, par le biais de cabinets de recrutement ou de boites de placement (qui placent les indépendants et qui prennent une commission), par le biais de prospections directes auprès des laboratoires ou des CROs ou encore sur des sites d’emploi nationaux ou internationaux.
Peut-on se régionaliser quand on est ARC freelance ?
Cela apporte un certain confort de vie lorsque l’on est attaché de recherche clinique régional, cependant les clients demandent en général d’être capable de se déplacer sur toute la France.
Mieux vaut être motivé pour se déplacer sur toute la France afin de garder toutes les chances de son coté.
Quelle rémunération peut-on espérée?
En général, les ARC freelance facturent entre 60 et 70 euros/h ou entre 500 et 600 euros/jour, les TEC entre 50 et 60 euros/h, les chefs de projets à partir de 75 euros/h ou 650 euros/jour. Les tarifs peuvent variés et on trouve également des tarifications à la visite ou même au mois.
Cette tarification prend en compte la comptabilité, les relations clients, la recherche de travail, la promotion de vos services, les maladies, les vacances et l’inactivité.
On estime en générale qu’entre les charges, les impôts et autres frais, il ne reste en général plus que 50% de son chiffre d’affaires.
Quel type de statut juridique peut-on avoir en tant qu’ ARC freelance ?
Il y a plusieurs statuts :
- le statut d’auto-entrepreneur : attention, pour bénéficier de ce régime, le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser 32000 euros/an.
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- le statut de profession libérale (entreprise individuelle ou EI) : il n’y a pas d’apport de capital, ni de frais de structure. Les formalités liées à la création sont particulièrement réduites puisqu’il suffit de demander son immatriculation en tant que personne physique. Par contre, l’entrepreneur est juridiquement responsable des dettes de l’entreprise sur l’ensemble de ses biens propres. Attention, l’état français a créé un statut plus protecteur en 2011, le statut d’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) qui peut être une autre alternative.
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- L’exercice sous forme de société (Sarl, EURL en général) : les formalités de création sont plus complexes que pour l’entreprise individuelle puisqu’il faut, en plus de l’immatriculation, rédiger et déclarer les statuts auprès du centre des impôts et faire paraître une annonce dans un journal d’annonces légales. De plus, les comptes annuels de l’entreprise doivent être déposés au greffe du tribunal de commerce. En cas de problème, la responsabilité financière est égale au montant du capital; c’est moins risqué que l’EI.
- Le portage salarial : il s’agit d’une relation tripartite entre le client, la société de portage (umbrella company) et le porté (vous). Le portage salarial permet, sans créer son entreprise (structure plus lourde), de proposer ses compétences à des clients, tout en continuant à bénéficier des avantages du statut de salarié.
Si vous souhaitez tester votre activité d’indépendant, le mieux est de débuter avec un statut d’auto-entrepreneur ou celui de portage salarial. Cependant, le statut d’auto-entrepreneur nécessitera d’avoir au moins deux clients au risque de voir l’activité considérée comme du salariat déguisé. Le portage salarial nécessitera juste d’avoir trouvé son client potentiel avant que l’entreprise de portage n’accepte de vous donner un contrat de salarié autonome.
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Ces guides m’ont été très utiles à mes débuts pour choisir mon statut. Ils sont très complets et pleins de conseils pertinents.
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Vanessa Montanari,
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Cet article est publié en trois parties.
Pour voir les autres articles, Merci de cliquer sur les liens ci-dessous :
Comment devenir ARC Freelance – Partie 1
Comment devenir ARC Freelance – Partie 3
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