Que diriez-vous d’un Battle de la recherche clinique

Y a-t-il des gourmands/gourmets comme moi parmi nous ? 🙋🏽‍♀️ 

Y a-t-il des gourmands/gourmets comme moi parmi nous ? 🙋🏽‍♀️ 

A gagner, le coffret gourmand “champagne Ruinart et chocolat” de la grande épicerie de Paris, ci-dessous ou un panier d’une valeur équivalente (par exemple sans alcool ou chocolat pour ceux qui n’aiment pas ça). Pour la petite histoire, Ruinart correspond à la toute première maison de champagne et Pralus, a été élue meilleur ouvrier de France en pâtisserie🙂

Pour participer c’est ultra simple ! Testez vos connaissances des BPC en 40 questions (environ 4 minutes) vous ne pouvez jouer qu’une fois. Obtenez un maximum de points du premier coup ! Le jeu s’adresse aux pros de la recherche clinique habitant la France métropolitaine, du débutant à l’expérimenté et ayant soit un compte Facebook, Linkedin ou Instagram !!!

Les personnes ayant obtenu les meilleurs scores seront tirées au sort ! Le gagnant recevra chez lui son cadeau et sera mis à l’honneur pour sa maitrise des BPC, ce grand classique des pros de la recherche clinique 😀 Les autres participants ayant obtenu de très bon score recevront un cadeau-surprise.

  • Le gagnant 1 – Médaille d’or : Un coffret gourmand « Champagne Ruinart et chocolat » et un kit de travail ou de révision au choix sur le site Pharmaspecific training d’une valeur de 256€
    • Le gagnant 2 – Médaille d’argent : Un cadeau-surprise d’une valeur de 177€
    • Le gagnant 3 – Médaille de bronze : Un cadeau-surprise d’une valeur de 30€

Comment jouer ?

Etape 1 – Sur Instagram ou LinkedIn ou Facebook

a) Cliquez sur « j’aime » en dessous du post annonçant le jeu concours « Battle de la recherche clinique »

         Etape 2 – Vous devez répondre aux questions sur les bonnes pratiques cliniques (5 à 10 minutes) en allant sur le lien suivant : https://pharmaspecific-training.com/test-bpc/

Le jeu aura lieu du 19 novembre 2021 à 7h00 jusqu’au 17 décembre 2021, 23h59 ! Que le meilleur gagne 🤗

Le règlement complet du jeu se trouve ici :

Après l’anonymisation, une entreprise doit-elle se conformer au RGPD?

Bonjour à tous, c’est Manon DURAND, juriste santé au sein de l’entreprise Pharmaspecific.

Aujourd’hui, on se retrouve pour parler du Règlement Général sur la Protection des Données (ou RGPD). Il s’agit du texte de référence en matière de protection des données à caractère personnel. Le RGPD est entré en application le 25 mai 2018 dans les Etats membres de l’UE. Mais il n’est pas toujours très simple à appliquer. C’est pour cela que je vous viens en aide aujourd’hui avec la question suivante.
Lorsqu’une entreprise met en place un procédé d’anonymisation, est-ce qu’elle est quand même obligée d’appliquer le RGPD ?

Petit rappel sur l’anonymisation

Pour rappel, l’anonymisation est un procédé qui va permettre d’empêcher toute réidentification des données. C’est-à-dire que lorsque l’on met en place un anonymisation, il va être impossible, derrière, de réidentifier les données que l’on a anonymisé. L’anonymisation se distingue de la pseudonymisation puisqu’à l’inverse, la pseudonymisation va permettre la réidentification en couplant la donnée pseudonymisée avec d’autres données. Pour être plus claire, l’anonymisation est un procédé qui va rendre les données anonymes de manière irréversible.

L’anonymisation – comme la pseudonymisation d’ailleurs – constitue une mesure de sécurité, c’est-à-dire qu’elle va permettre de protéger les données à caractère personnel qui sont traitées par une entreprise.

Après l’anonymisation, est-il nécessaire d’appliquer les autres règles du RGPD?

Mais elle n’est pas suffisante pour permettre de ne pas appliquer les autres règles du RGPD. En voici deux raisons. La première c’est que le RGPD s’applique dans deux cas : soit lorsque l’entreprise est établie sur un Etat membre de l’Union Européenne, soit lorsque l’entreprise traite les données des citoyens de l’Union Européenne.

La deuxième raison, c’est que le RGPD n’est pas constitué que d’un ensemble de mesures de sécurité, il y a bien d’autres obligations qui découlent du RGPD. Comme par exemple la mise en place de registres de traitement, l’analyse d’impact. Ensuite, l’encadrement des transferts en dehors de l’UE et tout un tas d’autres mesures qui sont mises en place par ce texte.

En conclusion, l’anonymisation est un moyen de garantir sa conformité au RGPD. Toutefois, elle ne suffit pas à être conforme au RGPD. Il faut pour cela mettre en place toutes les autres obligations qui découlent du RGPD.

Et voilà, j’espère que vous avez aimé cette vidéo, si c’est le cas n’hésitez pas à vous abonner à la chaine et à aimer cette vidéo. Vous trouverez dans la barre toutes les informations concernant nos prestations et notamment la veille juridique mensuelle ainsi que le conseil juridique en recherche clinique. Et nous on se retrouve bientôt pour une prochaine vidéo.

www.pharmaspecific-training.com

RGPD: Shortlist with Patient initials without ICF

Bonjour à tous, c’est Manon DURAND, juriste santé au sein de l’entreprise Pharmaspecific.

Aujourd’hui, on se retrouve une nouvelle fois pour parler du Règlement Général sur la Protection des Données (le RGPD). Je vous rappelle, c’est le texte de référence en matière de protection des données à caractère personnel. Il est entré en application au sein de l’Union Européenne le 25 mai 2018.

Est-il possible de remplir la liste de présélection par les initiales du patient sans son consentement éclairé?

La question du jour est celle de savoir si lorsque l’on a une liste de présélection, il est possible d’y entrer les initiales du patient avant même que celui-ci ait signé son consentement éclairé. Alors, pour trouver la réponse à cette question, il faut se pencher sur l’essence même du RGPD. A la lecture de ce texte, on se rend bien compte que le sujet principal du texte c’est la personne concernée. C’est-à-dire qu’on est vraiment axés sur le choix de la personne concernée du devenir de ses données, de la manière dont elles sont traitées et de leur sécurité, évidemment.

Donc, les initiales du patient, elles sont considérées comme des données à caractère personnel. Dès lors on ne peut pas en faire n’importe quoi. En l’occurrence, il n’est pas possible de remplir la liste de présélection avec les initiales du patient avant qu’il ait signé son consentement éclairé, mais pourquoi ?

C’est simple, en fait le traitement de données à caractère personnel doit être fondé sur ce que l’on appelle une base légale. En fait, c’est une raison qui serait légitime. Les bases légales sont aux articles 6 et 9 du RGPD. On a une liste qui est exhaustive. Dans ce cas là, il y a 2 bases légales que nous pouvons utiliser : le consentement de la personne concernée – donc du patient – à l’utilisation de ses données à caractère personnel ou les intérêts légitimes du responsable de traitement.

Les bases légales relatives au traitement de données à caractère personnel

Si on fondait notre traitement sur le consentement de la personne concernée à l’utilisation de ses données à caractère personnel. Cela voudrait dire qu’en règle générale, ce consentement là est consigné dans un seul et même document avec le consentement éclairé. Il faudrait que par un moyen détourné, le patient ait signé d’abord le consentement à l’utilisation de ses données personnelles puis, plus tard, le consentement éclairé. Ce qui est rare car en général, ces deux consentements là, même s’il ne s’agit pas vraiment de la même chose, sont dans un seul et même document. Donc on peut déjà écarter le consentement.

Ensuite, les intérêts légitimes du responsable de traitement ne sont pas utilisables non plus puisque tant que le patient n’a pas signé son consentement éclairé, il ne fait pas partie de l’étude. Il n’est donc pas inclus dedans puisqu’il peut refuser d’y participer à tout moment. Dès lors le responsable de traitement ne peut pas se fonder sur ses intérêts légitimes puisque précisément, il n’est pas encore en capacité de s’assurer que le patient participera à l’étude.

En conclusion, il n’est pas possible d’utiliser les initiales d’un participant à une étude clinique de quelque manière que ce soit avant qu’il n’ait signé son consentement éclairé.

Voilà j’espère que cette vidéo vous aura plu, si c’est le cas n’hésitez pas à vous abonner à la chaine et à aimer cette vidéo. Vous retrouverez dans la barre d’information des informations sur nos diverses prestations ; la vielle mensuelle juridique d’un côté et le conseil juridique en recherche clinique. Quant à nous, on se retrouve bientôt pour une prochaine vidéo.

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Peut-on designer un DPO en dehors de l’Union Européenne?

Bonjour à tous, c’est Manon DURAND, juriste santé au sein de l’entreprise Pharmaspecific. On se retrouve une nouvelle fois pour parler du Règlement Général sur la Protection des Données (le RGPD). Je tiens à vous rappeler, le RGPD est le texte de référence en matière de protection des données à caractère personnel au sein de l’Union Européenne. Il est applicable depuis le 25 mai 2018.

Est-il possible de designer un DPO en dehors de l’Union Européen?

La question du jour est celle de savoir s’il est possible de désigner un DPO qui serait situé en dehors de l’Union Européenne. Pour rappel, le délégué à la protection des données ou data protection officer, DPO, c’est la personne qui va s’occuper de la conformité de l’organisme qui l’a désigné au RGPD. C’est-à-dire que c’est lui qui va mettre en place l’ensemble des obligations liées au RGPD : les registres de traitement, l’analyse d’impact, les mesures de sécurité…

Il peut être interne à l’entreprise, c’est-à-dire qu’il peut s’agir d’un salarié mais il peut être également externe à l’entreprise c’est-à-dire que l’entreprise peut faire appel à une tierce société pour exercer ses missions de PDO. Il y a une liste de cas dans lesquels la désignation, la nomination d’un DPO est obligatoire, toutefois rien ne vous empêche de désigner un DPO quand bien même vous ne rentreriez pas dans cette liste de cas.

Comment designer son DPO en dehors de l’Union Européen.

Donc, a priori il n’existe pas de contre-indication à la désignation d’un DPO qui serait situé en dehors de l’Union Européenne. Toutefois, si vous faites ce choix, il vous revient de vérifier que le DPO que vous choisissez est complètement au fait des principes et des règles du RGPD puisque précisément il est possible qu’il n’y soit pas soumis. Donc, qu’il n’ait pas à travailler avec le RGPD de manière régulière. Donc si vous faites ce choix c’est à vous de vérifier que votre conformité ne sera pas entachée par ce choix de DPO situé en dehors de l’Union Européenne.

Le deuxième point auquel vous devez être vigilent, c’est l’encadrement des transferts en dehors de l’Union Européenne puisque précisément si votre DPO est situé en dehors de l’Union Européenne, à moins qu’il soit situé dans un pays reconnu adéquat par la Commission Européenne, vous aurez à mettre en place des outils de transfert qui sont détaillés dans le RGPD donc par exemple les clauses contractuelles types ou les binding corporate rules pour sécuriser votre transfert. Donc faites bien attention si vous faites ce choix à bien encadrer votre transfert de données extérieur à l’Union Européenne pour ne pas déroger au RGPD.

Voilà, c’est fini pour cette vidéo j’espère qu’elle vous a plu. Si c’est le cas n’hésitez pas à vous abonner à notre chaîne et à aimer cette vidéo vous retrouverez en barre d’information des informations sur nos prestations et notamment la veille juridique mensuelle ainsi que le conseil juridique en recherche clinique et quant à moi je vous retrouve bientôt pour une prochaine vidéo.

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